Interprète(s)
Photo montage à partir de : Joseph-Maurice Remouchamps, Hubinon, trempeur sur armes, portant le grand sarrau. Casquette liégeoise en soie, Liège, 1916, MVW-1003370-476, et, Emile Baeyen, Hubertine Lakaye et Marguerite Pirghaye, botteresses, Liège, MVW-1024793-1843.
© Province de Liège-Musée de la Vie wallonne
"Achille Mathot était un musicien de bal qui, dans sa jeunesse et à la demande des anciennes générations, jouait encore des danses traditionnelles comme l'allemande, l'amoureuse, la maclote et le passepied. Il s'agissait à l'origine de danses à la mode en France qui, à partir de la fin du XVIIIe siècle, se répandirent dans les campagnes wallonnes. Elles étaient le plus souvent dansées par des formations de deux ou quatre couples. Dans les Ardennes, - où elles subsistèrent le plus longtemps - on les appela les "petites danses", par opposition aux "hautes danses" plus récentes comme la polka, la valse, la schottisch et la mazurka. De manière assez étonnante, le saxophone n'a été intégré dans les orchestres de danse ruraux qu'après la Première Guerre mondiale, c'est-à-dire près d'un siècle après son invention par Adolphe Sax." (Source: Muzikes d'Amon Nos-Ôtes, traditions musicales en Wallonie, Collectages 1912-1983, sous la dir. de Wim Bosmans, Musée de instruments de musique, 2008, p. 61-62)