Découvrez dès à présent notre mini-docu sur le chant dans les mouvements de jeunesse

Ça y est ! Ce lundi 21 octobre, l'équipe de Melchior dévoile son mini-documentaire « Des foulards et des chants ». C’est l’aboutissement d'une enquête lancée en février 2024 sur les chants de transmission orale dans les mouvements de jeunesse en Wallonie. Des centaines de chansons ont été enregistrées, mettant en lumière une pratique certes toujours vivante, mais fragile, et offrant un regard neuf sur le rôle sociétal de ces mouvements. Découvrez-le sans attendre !

De février à juin 2024, Charlotte Sovet et Doris Brasseur se sont rendues dans 13 unités de mouvements de jeunesse des régions de Namur, Bastogne et Charleroi. Ces visites faisaient suite à des contacts pris avec les cinq fédérations reconnues en Wallonie, dans le but d'enquêter sur la pratique du chant dans les mouvements de jeunesse et enregistrer le répertoire musical qui s’y transmet encore. Pour en savoir plus sur cette enquête, cliquez ici.

En point d'orgue de cette enquête, l'équipe de Melchior publie ce 21 octobre un mini-docu intitulé « Des foulards et des chants ». Réalisé par Augustin Fiévet, ce film de 17 minutes a été tourné en parallèle à l'enquête. Il cherche à donner un aperçu de la place et l'importance des chants aujourd'hui dans les mouvements de jeunesse en Wallonie. On y voit des chants captés sur le vif, des tranches de la vie des unités, des témoignages d'animateurs, des interviews de spécialistes. Objectif : offrir un coup de projecteur à ce patrimoine vivant en le montrant dans sa spontanéité et sa diversité. Et, en filigrane, rappeler le rôle essentiel qu'il joue auprès des enfants...

 

Un patrimoine fragile

Melchior espère une prise de conscience suite à ce documentaire : si la pratique du chant continue à vivre dans les mouvements de jeunesse, sa pérennité n’en est pas moins menacée. Cette fragilité est l’une des conclusions de l’enquête : peu à peu, dans certaines unités, la voix tend à être remplacée par des moyens de diffusions « passifs » (baffles, smartphones, etc.). Le rôle des animateurs et, à plus large échelle, des fédérations, est donc essentiel pour le maintien de cette pratique. L’équipe de Melchior a d'ailleurs interpellé les différentes fédérations pour attirer leur attention sur cette réalité.

Et il suffit probablement de peu de choses pour désenrouer les voix : si la pratique est en baisse, l'enthousiasme des enfants est intact. L'équipe l'a constaté avec plaisir, dans toutes les unités visitées. Par ailleurs, l'enquête a montré également une volonté, dans certains staffs, de réintroduire des chants.